Saison 2021…
Comment résumer cette année sportive si particulière ?
Tout d’ abord,
réelle,
présente,
car grâce à notre sensei, on a eu l’honneur de disposer de deux cours en extérieur par week-end et par région (Toulouse et Verdun sur Garonne, sous le soleil, à l’abri de la pluie ou avec le gel matinal ). Et ce avec toutes les mesures sanitaires, respectées et appliquées à la lettre.
Toutes les disciplines et tous les dojos n’ont pas eu cette opportunité de pouvoir continuer leurs activités.
Nouvelle,
particulière,
car grâce à notre sensei, on a eu des cours variés, adaptés et en adéquation avec les conditions dans lesquelles on a pratiqué (terrain, climat, règles sanitaires…) avec des séances et des exercices tout nouveaux,
comme l’écoute de l’environnement, de soi, le ressenti du jo par le toucher, le travail de kata jo contre jo à 4 ou 5 mètres de distance, de la méditation et bien d’autres… ( comme écrire un texte sur le ressenti des cours )
Différentes choses qu’on a rarement l’occasion de faire dans un dojo (jusqu’à présent… ).
Agréable,
enrichissante,
car grâce à notre sensei, on a pu bénéficier de toute une saison complète, structurée, et ainsi pouvoir, petit à petit, progresser sur ces exercices qui pouvaient paraître au démarrage comme « bizarres, car hors du commun », mais tellement utiles pour compléter notre apprentissage, pour mieux comprendre et appréhender l’écoute de soi, le travail du ki, la connexion avec la ligne de ki de uke …
On a même eu l’occasion de pouvoir assister à une interview sur zoom de notre sensei, sur sa vision et sa pratique de l’Aikido de Kitaura sensei, encore un exemple de la diversité et l’originalité de ce qui nous est proposé pour pouvoir diffuser, proposer au plus grand nombre cette pratique qui permet à tous, de pouvoir en bénéficier et ainsi essayer de le mettre en pratique dans la vie de tous les jours…
Une phrase qui m’ a marqué durant cette conférence :
Sensei Raphaël ARILLA raconte :
« Après plusieurs années de pratique avec maître Guiral, en suivant l’enseignement de maître Kitaura en Espagne, il s’est posé une question sur la voie à poursuivre :
soit accentuer ce travail autour du ki, de l’harmonisation, de la connexion … ou bien développer la technique pure et dure. Alors il s’interroge :
« qu’est-ce-que ça m’apporterait dans la vie de tous les jours d’être un meilleur technicien ?? ….. »
En ce qui me concerne, j’ai l’impression d’avoir fait un grand pas en avant,
et il me tarde de pouvoir mettre tout ça en pratique sur les tatamis.
Un grand merci pour cette implication et ce dévouement … 🏻
William