Catégories

8 juillet 2021 4 08 /07 /juillet /2021 10:57

Saison 2021…

Comment résumer cette année sportive si particulière 🤔 ?

Tout d’ abord, 

réelle, 

présente, 

car grâce à notre sensei, on a eu l’honneur de disposer de deux cours en extérieur par week-end et par région (Toulouse et Verdun sur Garonne, sous le soleil, à l’abri de la pluie ou avec le gel matinal ). Et ce avec toutes les mesures sanitaires, respectées et appliquées à la lettre.

Toutes les disciplines et tous les dojos n’ont pas eu cette opportunité de pouvoir continuer leurs activités.

Nouvelle, 

particulière, 

car grâce à notre sensei, on a eu des cours variés, adaptés et en adéquation avec les conditions dans lesquelles on a pratiqué (terrain, climat, règles sanitaires…) avec des séances et des exercices tout nouveaux, 

comme l’écoute de l’environnement, de soi, le ressenti du jo par le toucher, le travail de kata jo contre jo à 4 ou 5 mètres de distance, de la méditation et bien d’autres… ( comme écrire un texte sur le ressenti des cours 😳 )

Différentes choses qu’on a rarement l’occasion de faire dans un dojo (jusqu’à présent… ).

Agréable,

enrichissante, 

car grâce à notre sensei, on a pu bénéficier de toute une saison complète, structurée, et ainsi pouvoir, petit à petit, progresser sur ces exercices qui pouvaient paraître au démarrage comme « bizarres, car hors du commun », mais tellement utiles pour compléter notre apprentissage, pour mieux comprendre et appréhender l’écoute de soi, le travail du ki, la connexion avec la ligne de ki de uke …

On a même eu l’occasion de pouvoir assister à une interview sur zoom de notre sensei, sur sa vision et sa pratique de l’Aikido de Kitaura sensei, encore un exemple de la diversité et l’originalité de ce qui nous est proposé pour pouvoir diffuser, proposer au plus grand nombre cette pratique qui permet à tous, de pouvoir en bénéficier et ainsi essayer de le mettre en pratique dans la vie de tous les jours…

Une phrase qui m’ a marqué durant cette conférence :

Sensei Raphaël ARILLA raconte : 

« Après plusieurs années de pratique avec maître Guiral, en suivant l’enseignement de maître Kitaura en Espagne, il s’est posé une question sur la voie à poursuivre :

soit accentuer ce travail autour du ki, de l’harmonisation, de la connexion … ou bien développer la technique pure et dure. Alors il s’interroge :

« qu’est-ce-que ça m’apporterait dans la vie de tous les jours d’être un meilleur technicien ?? ….. »

En ce qui me concerne, j’ai l’impression d’avoir fait un grand pas en avant,

et il me tarde de pouvoir mettre tout ça en pratique sur les tatamis.

Un grand merci pour cette implication et ce dévouement … 🙇🏻‍

William

 
 
Partager cet article
Repost0
29 juin 2021 2 29 /06 /juin /2021 11:18

Enfin, après 2 confinements et une covid longue, j’ai pu reprendre les cours à l’extérieur avec Maître Arilla.

Enfin, j’ai pu retrouver les amis et reprendre la recherche de ma représentation profonde.

Pour moi les cours à l’extérieur c’était parfait, après tous ces mois d’enfermement.

Être à l’écoute des bruissements des arbres sous le vent, des chants d'oiseaux, de sa prochaine pensée…

Être à l’écoute, mais aussi à la recherche du calme, de la concentration, ce dernier point est un peu difficile pour les gens comme moi qui ont eu la tête comme vidée par ce virus…

Regarder un point, mais voir et sentir tout autour.

Ne pas se laisser distraire par le bruit des avions passant juste au-dessus de ta tête…

Écouter et simplement respirer… Être contente de vivre le moment présent….

Sentir l’énergie émanant de tes mains, les rapprocher et sentir encore cette chaleur, avant de toucher tes doigts (si on y arrive).

Écouter les instructions de Raphaël et essayer d’y arriver, pas toujours évident.

Mais cela ne nous empêche pas de persévérer.

Plusieurs jours plus tard enfin pouvoir sentir le hara de l’uke et essayer de retrouver le sien, après des mois de pratique virtuelle.

La joie juste d’être avec des amis et pratiquer l’art que l’on aime.

La vie…

 

 

Svetlana

Partager cet article
Repost0
22 juin 2021 2 22 /06 /juin /2021 14:13

J'ai commencé l'aïkido il y a maintenant un peu plus de 25 ans et la découverte du hara ne s'est pas faite tout de suite, car j'ai pratiqué pendant plusieurs années avec maître Guiral sans même m'être seulement posé la question.  

 

La compréhension de cette notion est arrivée bien avant la sensation ( encore l'intellect qui travaille, réfléchit et empêche cette écoute profonde! ) Faut-il en passer par là? 

C'est en premier lieu au cours d'un stage où étant Uke, je me suis retrouvée dans une aspiration et une incapacité de maîtriser mon corps lors d' une attaque que j'avais volontairement initiée. Le contact n'était pourtant pas présent mais ce "vide" entre le partenaire et moi était comblé par quelque chose d'extrêmement puissant qui en me contrôlant respectait ma trajectoire et mon intégrité. C'est à ce moment-là que la découverte du hara a apporté une nouvelle dimension à ma pratique.

 

La recherche de cette fusion des haras en tant que tori est alors devenue ma quête du graal ! Avoir cette écoute profonde, cette respiration, à la fois expansion et réceptacle, n'est pas chose facile. Effectivement il ne faut pas perdre de temps et rechercher cette pratique épurée en se  débarrassant  du superflu et de tous les paramètres  environnementaux , culturels , corporels , qui font souvent écran. Cependant lorsqu'on arrive à cette pratique qui  prend seulement en compte la ligne de ki, le hara, c'est aussi  extrêmement rassurant. Moi qui ne suis pas très grande, je n'appréhende plus mes uke par leur taille ou leur poids (qui auparavant pouvaient m'impressionner ou en tout cas me questionner). Quel que soit le uke, la seule chose à prendre en compte c'est sa ligne de ki , son hara . Une fois que la fusion s'est opérée, la respiration du hara permet d'aller jusqu'au bout du bout de l'attaque du partenaire. Cette sensation-là est de plus très libératrice car la charge émotionnelle due à l'attaque disparaît.  Elle est aussi très apaisante car elle se fait dans une action d'intégration et non de séparation. 

 

Pour ce qui est d'entrer dans un dojo comme si c'était toujours la première fois, c'est quelque chose que j'ai toujours entendu, même avec maître Guiral, mais je me suis rendue compte que j'avais aussi appliqué cette pratique à mes voyages. En effet, bien que m'étant largement renseignée et ayant des images plein la tête de chaque pays que nous avons visité, j'arrivais  toujours dans un endroit comme si je n'en connaissais rien, comme si tout était nouveau, avec cette écoute profonde dont tu parles et qui permet d'arriver sans préjugés sans questions ni réponses préalables et d'être dans l'instant présent tout en restant à l'écoute. Cela m'a permis de ne rien attendre des pays que nous avons traversés et d'apprécier pleinement en accueillant chaque endroit comme il se présentait. 

 

Merci donc à plus d'un titre pour avoir permis de développer cette autre dimension de l'aïkido au travers du hara, la ligne de ki, et de renforcer cette écoute profonde et épurée . 

 

Le chemin est long mais tellement riche d'enseignements que cela vaut vraiment la peine de le parcourir !

 

Muriel

Partager cet article
Repost0
21 juin 2021 1 21 /06 /juin /2021 14:09

Bientôt trois ans que je suis parti de Toulouse, 

 

un an dans un dojo toulonnais, un an dans un autre, un an à ne rien faire d’autre que du bokken dans le jardin, et encore pas si souvent. J’ai gouté à la démesure guerrière des élèves de maître Tamura et à la science géométrique des disciples de l’aikikai. Les uns ont bien vite oublié que l’aikido est l’art de la paix, les autres font de jolis mouvements sans même comprendre pourquoi... Rien qui n’ait pu me rappeler ne serait-ce qu’un soupçon des précieux enseignements de Maitre Arilla, de Kitaura sensei, ou de chacun des enseignants de l’ ETAM. Ainsi l’aikido semblait avoir quitté ma vie. Seul le tango argentin réussissait à maintenir ce rapport à l’autre et au tout, cette relation centre à centre, cette idée de faire « avec ce que l’on nous propose », et non pas de calculer avec son mental. Et Kelly m’y a beaucoup aidé.

 

Et puis il y a ce samedi matin. Je me retrouve avec vous, sous les arbres, me demandant encore si je saurais encore pratiquer. Vos regards, vos sourires et votre joie. Je ne me suis rarement senti aussi à ma place que ce matin de mai, sur le bitume, le jo à la main. C’est comme si je n’avais jamais arrêté. Moi qui pensais avoir tout oublié, en réalité j’avais tout intégré. Quelle joie de pratiquer ainsi, dans la bienveillance et l’envie de progresser. Même si je suis un peu rouillé, je sens bien que c’est là mon chemin, que rien n’arrive par hasard, et que tout l’univers a conspiré pour que je me retrouve ici et maintenant.

La séance se termine, quelques derniers mots échangés, un au revoir chaleureux, on ne sait pas bien quand est-ce que l’on se reverra, mais on sait que ce sera bon, pour chacun de nous.

 

Roland.

 

Partager cet article
Repost0
8 juin 2021 2 08 /06 /juin /2021 12:59

Cours d’aïkido plein air.

Dimanche dernier, avant de m’endormir j’ai lu le témoignage de Joannie. A mon réveil, vers 6h30, après une bonne nuit de sommeil et un rêve qui m’a conduit vers vous, je me suis demandé, si je devais écrire quelques mots sur mon ressenti de ces cours de plein air, qu’est ce j’exprimerais?

Tout d’abord, la joie de vous retrouver, car pratiquer seul n’a pas la même dimension. Ensuite vient la préparation en début de cours, détente du corps et de l’esprit pour se connecter à l’instant présent, au jo, au groupe et à l’environnement et cette belle nature avec ses grands arbres en premier plan. Puis vient l’instant du plaisir de la pratique à deux, (enfin retrouvée). Pendant ces instants, je recherche dans la plus grande sérénité possible, la connexion de mon esprit et de mon corps à l’autre mais aussi à l’environnement, au ciel et à la terre, la perception de mon centre de gravité tout en exécutant des mouvements de rapports martiaux mais dans l’amour, l’acceptation et le respect de l’autre. C’est une recherche profonde, intime, remplie de sensations de soi même, de mon intérieur, de mon hara, de l’autre à travers soi, de soi à travers l’autre, du groupe et de l’univers qui m’entoure (et la terre et le ciel). Je rentre progressivement dans cette autre dimension au fil du cours, et j’essaye de progresser à chaque mouvement pour que les différents éléments entrent en communion dans la meilleure harmonie possible, fluidité du mouvement dans une connexion la plus absolue possible. Des fois ça marche, et c’est une sensation de plénitude qui m’envahit, des fois ça marche pas, mais ce n’est pas grave, je me dis qu’il me reste encore beaucoup de travail!!! Bref la pratique de l’aïkido est un éternel recommencement, une recherche éternelle de l’harmonie des éléments dans l’instant, dont nous sommes une partie intrinsèque. Aboutit, c’est une sensation de bien être incomparable, mais n’est ce pas là tout l’intérêt de cette pratique? A méditer...

 

Jean

Partager cet article
Repost0